Jo ou la fin des chefs ?

Publié le par nincha

 

 

Oh là là ... Y a du mononononde !

Allumer le feu ....

 

 

Il a l'air triste le jeune coq ! Tu crois  qu'il se sent seul, lui aussi ? Pourtant y a du monde !

 

Oui, il pleure Jo, comme tout le monde. Mais il a fait un beau discours. Il leur a bien parlé ca va. 

Vous avez vu dans la rue.Toutes les bandes sont là. et les chefs aussi, ceux de l'ancien et du nouveau monde. Il était fort  Jo quand même. Il a réussi à faire éclater les bandes. Mais avec lui, on dirait bien que c'est la fin de quelque chose. C'est pour cela qu'ils pleurent vous croyiez ? Ils ont perdu un chef, un patron comme ils disent. C'est vrai que Jo, c'était un drôle de chef, un drôle de  phoenix,  qui n'a cessé de renaitre à la vie. C'est parce qu'il avait compris  que  c'est cela la vie, sans doute, le mouvement. Cela doit être cela qu'ils aimaient chez Jo, la vie

Deux paires d'yeux bleus se sont refermées presqu'en même temps. Johnny, jean d'Ormesson, un curieux rapprochement, que la vie a fait là. Deux temps, deux époques, deux hommes que tout le monde aimait sans distinction. Deux êtres  peut être pas si différents,  deux hommes  qui aimaient passionnément la vie, deux rebelles chacun à sa façon.  

Merci Monsieur Jean d'Ormesson pour la conversation, pour votre sourire malicieux qui s'affichait à l'intérieur de vos yeux si bleus, si rieurs et la pétulance que l'âge n'a jamais émoussée. Vous nous en avez tellement parlé, vous aussi, vous avez tant aimé  la vie.
Merci Johnny,  nul doute que tous les soirs
 le ciel va s'illuminer, et que tu continueras à mettre le feu, là haut, et à retenir, la nuit pour nous. On a besoin de gens comme toi. Mais je suis sure qu'il y en aura d'autres des chefs, des patrons, comme ils disent, car les énergies circulent, elles ne s'arrêtent jamais.
Avec toi à la guitare et Jean d'Ormesson pour la conversation continuant de nous raconter comment la vie est belle, avec
Mireille, jeanne et Mme Gisèle Casadesus continuez d'aiguisez vos talents, la haut.
Un crayon, une guitare il n'en faut pas plus pour écrire une chanson.  toi qui voulais aller toujours plus haut.
En regardant le ciel scintillé le soir chacun pourra alors assister au spectacle, on ne loupera rien car on croit en vous et en l'héritage que vous nous avez laissé.

Alors allez y continuez !... Et comme tu aurais dit à tes musiciens : Donnez tout  ce que vous pouvez. Non, avec toi, Johnny, la musique n'a pas dit son dernier mot,  car comme la vie, la musique ne s'éteint jamais elle non plus.
Artistes vous l'étiez et le resterez. Merci d'avoir existés.
Nincha

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